Pour obtenir le brevet de pilotes ULM multiaxes
Vous devez remplir les conditions suivantes :
- Etre âgé de 15 ans révolus.
- Avoir satisfait à un examen théorique à la DGAC.
- Avoir reçu une autorisation au vol seul à bord par un instructeur habilité.
Celui-ci précisera sur la licence la classe ULM pour laquelle cette autorisation est valable (multiaxes).
Le brevet de pilote ULM permet à son titulaire de piloter seul à bord .
La licence de pilote ULM n’est pas limitée dans le temps.
Important : un certificat médical de non contre indication à la pratique de l’ULM vous sera demandé en début de stage. Vous pouvez vous procurer ce certificat auprès de votre médecin traitant.
Les différentes classes d’ULM :
L’arrêté du 28 octobre 2010 entrant en vigueur le 16 février 2011, publié au JORF le 16 novembre 2010 fait désormais référence uniquement à la puissance maximale, modifiant en cela l’arrêté du 23 septembre 1998 relatif aux aéronefs ultralégers, ce dernier ayant été précédemment modifié, par l’arrêté du 4 mars 2004 publié au Journal Officiel le 24 mars 2004 qui portait définition des 6 classes d’aéronefs Ultra-léger motorisés:
Classe 1 (dite paramoteur)
Un ULM paramoteur est un aéronef sustenté par une voilure souple, de type parachute. Il répond aux conditions techniques suivantes :
- la puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour un monoplace et à 75 kW pour un biplace;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et 450 kg pour les biplaces.
Classe 2 (dite pendulaire)
Un ULM pendulaire est un aéronef sustenté par une voilure souple en général sous laquelle est accroché un chariot motorisé.
Classe 3 (dite multiaxe)
Un ULM multiaxe est un aéronef sustenté par une voilure fixe.
Un ULM de classe 2 ou de classe 3 répond aux conditions technique suivantes :
- la puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour un monoplace et à 75 kW pour un biplace;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et 450 kg pour les biplaces, ces masses peuvent être augmentées de 5% dans le cas où l’ULM est équipé d’un parachute de secours, ou de 10% dans le cas d’un ULM à flotteurs. Le parachute et son installation répondent à des conditions techniques fixée par le ministre chargé de l’aviation civile;
- la vitesse constante minimale de vol en configuration d’atterrissage ne dépasse pas 65 km/h en vitesse conventionnelle.
Classe 4 (dite autogire ultra léger)
Un autogire ultraléger répond aux conditions techniques suivantes :
- la puissance maximale est inferieure ou égale à 75 kW pour un monoplace et à 90 kW pour un biplace;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et 450 kg pour les biplaces, ces masses peuvent être augmentées de 5% dans le cas d’un autogire équipé d’un parachute de secours;
- la charge rotorique à la masse maximale est comprise entre 4,5 et 12 kg au m2.
Classe 5 (dite aérostat dirigeable ultra léger)
Un aérostat dirigeable ultra léger répond aux conditions techniques suivantes :
- la puissance maximale est inférieure à 75 kW pour un monoplace ou à 90 kW pour un biplace;
- pour un multimoteur, ces valeurs sont les puissances cumulées;
- le volume de l’enveloppe d’hélium est inférieure ou égale à 900 m3;
- le volume de l’enveloppe d’air chaud est inférieure ou égale à 2 000 m3.
Classe 6 (dite hélicoptère ultra léger) (à l’étude)
Un hélicoptère ultraléger répond aux conditions techniques suivantes :
- En discussion entre les différents intervenants participant à la mise en place de la classe 6
Sous-classes 1A, 2A et 3A aux classes 1, 2 et 3 (dites à motorisation auxiliaire)
Les ULM à motorisation auxiliaire répondent aux conditions techniques suivantes :
- le nombre de places est égal à un;
- la puissance maximale est inférieure ou égale à 30 kW;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 170 kg;
- la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30 kg/m2.
Le ministre chargé de l’aviation civile tient à jour une liste des moteurs répondant aux caractéristiques décrites au présent article.