Effets de l’altitude

Lorsque l’altitude augmente, la pression atmosphérique et la température diminuent.

Hypoxie d’altitude

Quand la pression atmosphérique diminue, l’apport d’oxygène aux tissus diminue, constituant ce que l’on appelle l’hypoxie. Ce phénomène dépend de 3 facteurs :
· L’amplitude de la diminution de pression.
· La vitesse de cette diminution : éviter de monter trop rapidement afin de permettre aux systèmes compensateurs de bien jouer leur rôle.
· L’état de santé des individus : la sensibilité de l’homme à l’hypoxie est augmentée par le manque de sommeil, la fatigue, les abus de tabac ou d’alcool et une alimentation trop riche en graisse A l’inverse, une alimentation riche en hydrates de carbone et en vitamine B1 et C augmente la tolérance à l’hypoxie.

Il faut également savoir que :

  • L’organisme humain comporte des systèmes compensateurs capables de retarder l’apparition des premiers troubles.
  • Tous les pilotes ne réagissent pas de la même façon à l’hypoxie.
  • C’est le système nerveux qui est le plus touché du fait de sa faible résistance au manque d’oxygène.
  • Les symptômes apparaissent le plus souvent de façon insidieuse.
  • Le comportement induit évoque une intoxication alcoolique : euphorie, altération du jugement, troubles de la mémoire. On constate également une augmentation des fréquences cardiaques et respiratoires.

Nos oreilles se bouchent ?

  • Au décollage et à l’atterrissage, la pression est modifiée.
  • Le gaz présent dans notre corps se dilate, ce qui entraîne la compression de l’air situé juste derrière nos tympans.
  • La solution : mâchez un chewing-gum.
  • Attention, pas de plongée dans les 24 heures précédant le vol en raison du risque de se faire mal aux tympans !