VL3 : Train d’atterrissage

VL3 : train d’atterrissage

Cet article aborde la problématique de la fiabilité des trains d’atterrissages des ULM’s VL3.

Les jambes du train sont fabriquées en fibre de verre. Les trains d’origine (train tricycle avec roulette de nez) du VL3 ont été conçus pour une masse maximale au décollage de 450 kilos. Il existe des situations où cette limite de poids a été dépassée lors d’un atterrissage, et ce malgré les restrictions très claires du constructeur.

Le train d’origine du VL3 était effectivement fragile, nous en avons fait l’expérience. Certains trains montrent des fissures plus ou moins importantes après seulement quelques années de vol. Notre VL3 était également équipé d’origine avec ces jambes de train de 450 kgs.

Que dit le manuel du constructeur ?

Ce train d’atterrissage peut dès lors résister mais à certaines conditions :
1. Rester dans les clous de 450 kgs en évitant les combinaisons de surcharge.
2. Faire des Kiss landings, cela vient avec l’expérience.
3. Éviter les pistes très courtes, les mauvais terrains et les champs labourés,
    comme la 14D à EBSH.
4. Eviter les vents de travers trop importants.
    Pour rappel les limitations de vitesses du vent  pour le VL3-B sont les suivantes :
    Vitesse de vent de travers maximale pour le décollage et l’atterrissage : 5m/s
    Vitesse de vent de face maximale pour le décollage et l’atterrissage : 8m/s

En 2017, après trois semaines, le train d’atterrissage du VL3 Nr de série 211 a dû être remplacé. JMB Aviation a immédiatement pris ses responsabilités et nous a monté des jambes de train de 600 kgs ; JMB Aviation avait conscience de la faiblesse structurelle et ils ont parfaitement réagi puisqu’il n’y a plus (ou beaucoup moins) de problèmes avec le train 600 kgs. Les VL3 actuels sont d’office livrés avec le train 600 kgs, nouvelle réglementation oblige. Il faut également reconnaître que JMB Aviation travaille sans cesse à faire évoluer leur VL3.

Toutefois, malgré une meilleure résistance du train 600 kgs, Air Evasion reste très vigilant sur les procédures d’atterrissage et le Trg des élèves est axé sur le « Kiss landing », car une cause de problèmes de train peut également être une période trop longue sans voler (une REV s’impose), une petite ou une grande erreur de pilotage… . Cela prend parfois un peu plus de temps pour le lâcher, mais sécurité oblige …